Chang-kyum KIM (Poète, essayiste et artiste plasticien)



     Né le 20 fév. 1966 à Séoul Corée du Sud et vit à Paris depuis déc. 1992. On ne sait pas exactement pourquoi ce poète avant-garde coréen, l'auteur de « LA MARCHE  » et « Sens absolu » (revue Poésie et pensée, éd. Korywon, 1990, à Séoul) est venu en France à l'âge de 26 ans. J'entendais parfois qu'il se plaignait : « J'ai faim, poétiquement faim. Je ne peux pas le supporter …». Certains disent qu'il est venu à Paris pour des études de photographie plutôt que de littérature ou seulement pour faire des activités de création en tant que poète et artiste, mais en conclusion, ce qui est sûr aujourd'hui, il est venu pour les deux.
     Après des études de littérature française pour la première fois à l'université Hong-IK à Séoul, Chang-kyum KIM continue sa maîtrise (sur le poète Jean FOLLAIN sous la direction du professeur Jean-Claude MATHIEU), et jusqu'à sa thèse (sous la direction du professeur Gérard DESSONS) à l'université Paris VIII, dont la date de soutenance est le 13 janvier 2004. C'était pour Poétique de l'aphasie chez Henri MICHAUX.
     Il exposait aussi de temps à autre des poèmes, dessins et photos etc. (au Centre Culturel Coréen en 1993), surtout au FIAM (Festival International de l'Art de Montry 2003) il réussit à réaliser les œuvres particulières comme poégraphie- pagegraphie : L'eau, Talisman III, Rêve et Transmigration, mais l'envie d'écrire poème en français comme son désir de communication avec ses amis, lecteurs francophones le prenait et l'orientait aussi petit à petit vers le vers. C'était déjà depuis 1995 dans l'abîme d'une « écriture d'exil » isolant, isolée, sans volonté, du monde extérieur, comme sa véritable envie - vocation que Chang-kyum KIM voulait dépasser son origine de l'unique langue maternelle et s'ouvrir vers une aventure de multiplicité des langues. Français et coréen, et même une formule magique d'anglais : TLLLFF.
     Après son engagement poétique en français dans la revue Po&sie n° 88 (éd. Belin 1999) - par la rencontre des poètes-professeurs de l'université Paris VIII, Michel DEGUY et Claude MOUCHARD -, il élargit et multiplie ses activités : poésie, théâtre, art et essai critique d'art et littéraire, surtout en créant son propre site Poétique de la page Chang-kyum KIM depuis déc. 1999 avec la découverte d'un nouvel espace d'écritures qui lui aurait permis sans doute sa manière libre dite multimédia. Sereines, mais aussi solitaires, ces longues années de travail poétique sur Internet apportent finalement à Chang-kyum KIM une position poétique - artistique très nette : « l'art d'une poétique du talisman », « poétique du talisman de l'art ». Ce n'est donc pas un hasard si l'on trouve aujourd'hui son 1er recueil de poèmes spécial comme œuvre d'art Cinq cartes talisman (Editions Visaje 2006) et ses Talisman I, II et III (Editions Visaje 2008) qui  se situent dans le cadre du livre d'artistes sans exagération, collectionnés ainsi au département de l'estampe et de la photographie à la BNF Richelieu de Paris. Si cette série des talismans en ouvrage personnel concerne sa création poétique innovatrice dont le concept est tout à fait original, le 2e, Poétique de l'aphasie chez Henri MICHAUX serait aussi une des meilleures recherches sur cet auteur, dans lequel Chang-kyum KIM essaie de découvrir et faire comprendre aux lecteurs le véritable critère d'une valeur poétique dont notre monde a tellement besoin, liée à la découverte d'une nouvelle épistémologie - nouvelle vie, aphasie épistémologique, épistémologie aphasique - en même temps qu'à une méthode concrète d'écritures poétiques et de créations artistiques d'aujourd’hui.
     Mais pour tout cela il ne faudrait pas trop de bruits, parce que, pour connaître ce poète très rare, il vaut mieux lire tranquillement quelques de ses poèmes dans le silence. Très lentement … :
    
 


Ceci n'est pas une lettre de motivation


                                                             Chang-kyum KIM

                                Poétique de faim       
Avoir fin d'art dans l'art
ne renvoie pas à sa fin mais
à voir poétiquement avoir faim

Quand le poète dit donc j'ai faim
cela ne signifie pas qu'il a seulement faim
mais qu'il est dans son envie d'avoir
poétiquement faim pour saisir
une fin au-delà de la faim

                                                                        Date d'écriture : le 23 juillet 2004,


                    En tant que poète, artiste plasticien, j'ai décidé de continuer mes
                activités de l'art et de la poétique littéraire dans toutes les directions
                possibles au lieu de suivre une « vie formelle ».
                    C'est une de mes raisons d'être, actuellement très claire, comme
                    demandeur d'emploi.



***





LA VIE


     J'attends dans l'ombre
     le noir
     jusqu'à ce que tu sortes
     J'attends dans ce vide
     pour que tu me remplisses à
     nouveau –




(Oct. 2007)
    





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Sérénité de Grégory L.

 
                                                                             
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( Sep. 2007)



     Son dernier recueil de poèmes RIMENVIE – Fleur de nénuphar au milieu du feu est sorti en 2009. Voici notre mot de l’éditeur : « RIMENVIE – fleur de nénuphar au milieu du feu est un nouveau recueil de poèmes de Chang-kyum KIM consacré depuis plusieurs années à la recherche de l'idée de Dieu, et l’essai de suggérer l'ultime message du divin dont l’humanité entière a tellement besoin, avec sa conviction poétique - artistique constamment liée à la quête d’un nouveau langage et l’art abstrait. »




- Biographie de Chang-kyum KIM présentée par Editions Visaje